Aux Bourses, sur la rive droite de l’Arveyron, secteur prisé par le public, beaucoup d’arbres ont été arrachés par le vent. Certains étaient proches de la limite de chemins très fréquentés ou d’habitations et menaçaient. Les branches sont en cours d'évacuation. Des essences plus résistantes aux changements climatiques que l’épicéa (hêtres, érables, tilleuls…) seront ensuite introduites en accompagnement de l’existant. Prochainement, le point d’eau présent sur le site sera réhabilité et aménagé en mare forestière alimentée par la nappe phréatique, ce qui favorisera la biodiversité.

Dans la clairière des Bossons, sur le chemin de bord d’Arve, des arbres bostrychés ont été coupés pour éviter toute contagion.

D'autres chantiers seront prochainement programmés, notamment dans le secteur des Bois. Une communication est à suivre.

La mutation prochaine des forêts en dessous de 1500m d'altitude étant avérée, il est nécessaire d’agir maintenant, si l'on veut préserver de belles forêts en fond de vallée et pour que les prochaines générations puissent elles-aussi profiter de ces espaces privilégiés.

On pense parfois à tort que les bonnes forêts sont des forêts auxquelles on ne touche pas, alors qu’il y a une vraie nécessité à les exploiter. Pour traiter les arbres malades et éviter les contagions. Pour s’assurer d’une bonne régénération. Pour des enjeux de sécurité du public dans des forêts très fréquentées. Pour faire en sorte qu’en certains endroits la forêt conserve son rôle de protection contre les chutes de pierres ou de rochers ou encore les avalanches. Mais aussi parce que le bois est une ressource précieuse pour de multiples usages.